newsletter n1
Bonjour à tous,
Je pense que tout le monde connait le légendaire « nico a la poisse avec le train ». Je vais maintenant généraliser avec le « nico a la poisse avec les transport en commun » !!!
Pourtant, tout avait bien commencé, ou presque. Arrivé avec plus de 4 heures d’avance à Roissy, j’ai eut le temps de demander une assistance pour ma cheville a Heathrow (Londres), de manger un coup et de voir ma chère et tendre maman ne pas pouvoir retenir ses larmes au moment de mon passage du portillon de sécurité. Ensuite, j’ai découvert les avantages des béquilles dans les files d’attente. En effet, passer devant tout le monde
1er vol, pas grand-chose à signaler à part quelques flocon de neige chez nos « amis » anglais, d’où un léger retard de 10min.
Ma prise en charge par le personnel de l’aéroport est immédiate, bien que je sois le dernier à sortir de l’avion. Seul inconvénient, c’est un homme qui s’occupe de moi !!!
Après avoir changé d’aérogare, changer de fauteuil, monter 3 ascenseurs et traversé 10 couloirs, j’arrive enfin au comptoir de ma compagnie, afin de m’enregistrer pour mon vol suivant. Et là ça dégénère : 1ere chose, que je connaissais déjà mais qui est toujours aussi énervant. Les anglais ont cette grande prétention de se dire qu’il existe que leur langue et que tout le monde devrait la parler couramment, et ne font donc aucun effort pour se faire comprendre, articuler ou parler plus lentement. Après quelques « can you repeat please ? » je comprend enfin la 2eme chose : vu que j’ai mis plus de temps qu’une personne « normale » pour atteindre leur comptoir, je ne suis pas arrivé avant la deadline des enregistrements, donc mon bon vieux sac de 21 kg ne voyagera pas dans le même avion que moi, mais arrivera seulement le dimanche. GREAT !!! On me propose tout de même de rester 24 heures de plus a Heathrow pour pouvoir prendre un avion qui transporte mes bagages. Et comme j’ai rien à faire, je me dis que je vais faire un saut à Londres pour visiter (le Ministry bien sur) et dormir à l’hôtel Hilton, mais finalement NON.
Commence alors mon 2eme vol. Bel avion et à peut près belle hôtesses, un écran par personne, je me dis que c’est bien parti. 1er hic, je suis dans les sièges du centre, au milieu et face à un mur. Je me dis alors que je vais me déplacer afin de pouvoir étaler ma jambe dans le couloir. Et non, 2eme hic, mes 2 voisins de gauche sont un jeune garçon de 4 ans, son père et UN BEBE. Je vais alors tenter l’autre couloir, moins pratique mais bon tant pis. 3eme hic, une maman et ….. UN BEBE. Comme me l’a fait remarquer cette femme, très sympathique au passage, « you will have a stereo sound ».
Après 1h50 d’attente sur la piste, nous décollons enfin. Les explications, consignes et autres recommandation du pilote sont aussi compréhensible qu’un gallois de province mâchant du chewing-gum, ou encore qu’un listening du First en étant tout au fond de la salle et le volume au minimum.
Je me lance alors dans le choix de mon film pour le voyage, en anglais of course, et sans sous titres. Étonnamment, leur collection de film est impressionnante. Ils ont même des films que je n’ai pas réussi à télécharger. Mais prudemment, je me lance dans des films que j’ai déjà vu, au cas ou !!!
La nuit est assez mouvementée, entre les turbulences, l’impossibilité de sortir de mon siège ou d’étendre mes jambes et mes charmants voisins de 6 mois et 1 an.
On arrive enfin à « Jobourg », avec plus d’1h30 de retard. Mais heureusement, pour une fois, c’est une aubaine. En effet, Florence ne pouvant venir me chercher qu’à 10h, je viens de gagner 2h d’attente. Par contre, comme prévus, pas de sac à l’horizon.
Et contrairement à mes amis anglais, les sud africains sont très accueillant, discute avec moi et parle plus lentement. C’est assez rassurant. Le mari de Florence, qui est sud-africain et donc ne parlant pas un mot de français, est très sympathique et très ouvert.
Maintenant commence le moment de l’histoire où cela tourne en ma faveur. Il fait beau soleil, la saison des pluies vient de se finir, il fait 25°C, il est 10h30. Nous avançons dans le quartier de Sandton (le Neuilly français), et je ne vois que des villas plus grandes, plus belles, plus sécurisés les une que les autres. Nous arrivons à notre destination ; une première grille avec un garde, puis une porte automatique avec des barbelés… la sécurité est prise au sérieux. Je découvre alors un endroit paradisiaque. De vastes pièces, de belles chambres, très bien aménagées et décorées, un jardin avec piscine, une cuisine faisant la taille de la plupart de nos chambres… Je vous joins quelques photos, ne pleurez pas s’il vous plait.
Nous sommes, dès mon arrivé, parti me chercher une connexion internet et une mobicarte. Car effectivement, le réseau internet n’est pas très développé. Il n’y a pas de forfait illimité avec de grosse connexion ; on achète comme pour les mobicartes un débit à utiliser par mois ce qui va rendre impossible ma mise à jour en matière de film et de musique.
Dimanche, c’est le jour du marché. Je dois avouer que le marché en béquille, ça reste encore un peu gênant, mais bon, à ce rythme, j’aurais bientôt les bras aussi gros que celle des rugbymans. Tout ce passe dans les centres commerciaux, qui sont des petites villes dans la ville. On y trouve de tout, beaucoup de babiole, parfois même des groupes de 2 ou 3 filles mignonnes, mais je ne suis pas vraiment au top de la séduction avec un pied bandé, et des béquilles. Alors je vais attendre un peu.
L’après midi ; j’ai pu gouter aux joies de la conduite à gauche et des voitures automatiques. C’est assez simple de s’adapter, mais les sorties de garage sont encore difficiles. Heureusement, il y a souvent une voiture en face pour vous rappeler que vous êtes sur la mauvaise file. J’ai pu rencontrer la meilleure amie de Gaelyn, la fille de Florence et Rob, ainsi qu’une de ses amies, qui s’appelle … Nicola … toutes deux très sympathique et mignonne avec qui j’espère, je ferais mes premières sortis avec les jeunes Sud-Af !
J’ai ensuite rencontrer la 1ere fille de Rob, Leanne, plus âgée (36 ans je crois), très sympa également. Si ça continu comme ça, je vais finir par croire qu’il n’y a pas de gens pas aimable ici !
Par contre, petit inconvénient, j’ai vu UN nuage aujourd’hui, j’ai eut très peur, mais il est vite parti.
Tout le monde me manque beaucoup, mais je suis sur que je vais beaucoup me plaire ici, et quand je n’aurais plus mes problèmes de cheville, je pourrais reprendre le sport et autres activités qui me rendront encore plus épanoui.
Je vous embrasse, et à très bientôt pour la newsletter n°2 qui parlera de mes premiers jours de travail.
See you later !!!
Nico